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Recherche par lecteur : Jean Frey

429 résultats. Page 7 sur 22.

Durée : 1h. 24min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 32513
Résumé:Claire et Bruno forment depuis douze ans un couple modèle. Au cours d'une réunion entre amis, par provocation, ils vont feindre la séparation...
Durée : 3h. 1min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 32302
Résumé:La pièce a pour toile de fond une chambre dans un petit hôtel parisien : l'hôtel des Batignolles. Vont y défiler des êtres aussi drôles qu'hétéroclites, certains proches parents de Feydeau, d'autres d'Agatha Christie, dont les aventures et mésaventures donneront le sentiment de plonger dans un roman tout à tour drôle, cocasse, burlesque, féroce.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 30min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 32031
Résumé:Seul un monstre peut se permettre le luxe de voir les choses telles qu'elles sont. Mais une collectivité ne subsiste que dans la mesure où elle se crée des fictions, les entretient et s'y attache. S'emploie-t-elle à cultiver la lucidité et le sarcasme, à considérer le vrai sans mélange, le réel à l'état pur ? Elle se désagrège, elle s'effondre. D'où pour elle ce besoin métaphysique de fraude, cette nécessité de concevoir, d'inventer, à l'intérieur du temps, une durée privilégiée, mensonge suprême qui prête un sens à l'histoire, laquelle, regardée objectivement, ne semble en comporter aucun. Si l'homme antique, plus proche des origines, situait l'âge d'or dans les commencements, l'homme moderne en revanche allait le projeter dans l'avenir. Pour dynamique, pour positive qu'elle soit, la hantise de l'âge d'or n'en est pas moins redoutable : elle ne déchaîne les énergies d'une collectivité que pour mieux les enchaîner. Tout essor, tout excès met la liberté en péril, tout délire neuf s'achève en servitude.
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 31863
Résumé:Les spectaculaires révélations du lanceur d'alerte Edward Snowden ont permis au plus grand nombre de découvrir que la protection de notre vie privée est désormais menacée par la surveillance de masse à laquelle nous soumettent les merveilleux outils (smartphones, tablettes, ordinateurs) qui devaient élargir notre espace de liberté... Pourtant, on mesure encore mal à quel point, et de quelle façon, nous sommes espionnés. Et donc contrôlés. L'inimaginable révolution numérique dans laquelle Internet nous a fait entrer a totalement bouleversé le champ du renseignement et de la surveillance, devenue omniprésente et parfaitement immatérielle. Elle profite en premier lieux aux cinq entreprises privées qui dominent la Toile — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft — et qui s'enrichissent de l'exploitation de nos données personnelles, qu'elles transfèrent par ailleurs en continu à la NSA, la plus secrète et la plus puissante des agences américaines de renseignement. Mais d'autre part et simultanément, au prétexte de lutter notamment contre le terrorisme, des gouvernements — y compris parmi les plus démocratiques —, s'érigent en Big Brother, n'hésitant plus à enfreindre leurs propres lois pour mieux espionner leurs citoyens. Dans un texte fort documenté et nourri d'exemples, Ignacio Ramonez décrit l'alliance sans précédent — Etat, appareil militaire de sécurité, industries géantes du Web — qui a produit cet Empire de la surveillance qui défie les citoyens, restreint leurs droits civiques et met en péril une certaine conception de la démocratie. A l'appui de ces thèses, l'auteur convoque deux grands témoins avec lesquels il s'entretient : Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, et Noam Chomsky, l'un des plus grands intellectuels de notre temps.
Lu par : Jean Frey
Durée : 13h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31730
Résumé:Gazâ vit sur les bords de la mer Egée. Il a 9 ans quand, à peine sorti de l'école, il devient passeur de clandestins. Il travaille avec son père Ahad, ainsi que les frères Harmin et Dordor, commandants des bateaux qui emmènent les migrants en Grèce. Pendant des années, Gazâ et Ahad entreposent dans un dépôt cette marchandise humaine, ces individus qui viennent de parcourir plusieurs milliers de kilomètres. Jusqu'au jour où Gazâ cause la mort d'un jeune Afghan du nom de Cuma, le seul être humain qui ait fait preuve d'un peu d'humanité envers lui. Dès lors, dans ce monde violent et désabusé, Gâza ne cesse de penser à Cuma et conserve précieusement la grenouille en papier qu'il lui avait donnée - ce qui n'empêche pas Gazâ de transformer le dépôt en terrain d'observation des dynamiques de domination et de devenir le tortionnaire des clandestins qui ont le malheur de tomber entre ses mains. Cependant, un soir, tout bascule et c'est désormais à lui de trouver comment survivre...
Lu par : Jean Frey
Durée : 14h. 37min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31724
Résumé:"Où s'achèvent les rêves, où commence le réel ? Les rêves proviennent de l'intérieur, ils arrivent, goutte à goutte, filtrés, depuis l'univers que chacun de nous porte en lui, sans doute déformés, mais y a-t-il quoi que ce soit qui ne l'est pas, y a-t-il quoi que ce soit qui ne se transforme pas, je t'aime aujourd'hui, demain, je te hais - celui qui ne change pas ment au monde". Jens le postier et le gamin ont failli ne pas sortir vivants de cette tempête de neige, quelque part dans le nord-ouest de l'Islande. Ils ont été recueillis après leur chute par le médecin du village, et le gamin, une fois de plus, a l'impression de revenir à la vie. Nous sommes au mois d'avril, la glace fondue succède à la neige et au blizzard. Après avoir repris des forces et fait connaissance avec quelques habitants comme cette jeune femme à la chevelure rousse qui met en émoi le gamin, tous deux peuvent finalement reprendre le bâteau pour retrouver une autre communauté villageoise, celle de leur vie d'avant : la belle veuve Geirþrúður, farouchement indépendante, le capitaine aveugle et sa bibliothèque, puis Andrea, la femme du pêcheur Pétur qui rappelle au gamin le pouvoir des mots. Il lui a écrit une de ces lettres qui transforment un destin, l'enjoignant de quitter son mari au coeur si sec... Conjuguant le romanesque du récit d'aventure à la poésie du roman introspectif, porté par une narration où chaque mot évoque avec justesse les grandes questions existentielles - le passage du temps, l'éveil au désir, l'espoir d'une vie meilleure - aussi bien que la réalité de l'Islande de la fin du XIXe siècle, Le coeur de l'homme nous offre une lecture tout simplement bouleversante
Lu par : Jean Frey
Durée : 15h. 37min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 31694
Résumé:Celui qui fut le petit-neveu d'Auguste et le neveu de Tibère, l'oncle de Caligula, le beau-père de Néron, l'époux de Messaline et d'Agrippine, Claude qui boite et bégaie, prend ici la parole et fait le bilan de son existence. Comment cet intellectuel débile et volontiers ridicule, mais l'âme assez grande et le cour sensible, a-t-il pu échapper à tant de pièges, survivre à travers tant d'intrigues et de meurtres, pour atteindre finalement cette couronne qu'il ne désire pas ? Il se révèle, dans ces Mémoires imaginaires, un personnage passionnant, perspicace et sarcastique, et pourtant débonnaire, dévoré par le seul impitoyable souci de la vérité. Cette vérité sur l'Empire et sur Rome est à faire frémir.
Lu par : Jean Frey
Durée : 12h. 9min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 31508
Résumé:C'est un des livres politiques les plus vendus de tous les temps. Un des plus terrifiants aussi. Diffusé à 12 millions d'exemplaires en Allemagne, à des centaines de milliers dans une vingtaine de pays avant 1945, Mein Kampf se vend, aujourd'hui encore, dans le monde entier, y compris en France. Pourtant, l'histoire de ce bréviaire nazi devenu un best-seller planétaire est peu connue. Sait-on vraiment comment Mein Kampf a été écrit et pour quelles raisons ce livre a joué un rôle clef dans l'accession de son auteur au pouvoir ? Pourquoi, alors qu'Adolf Hitler y annonçait la plupart de ses crimes à venir, cette "conspiration en plein jour" n'a-t-elle pas constitué un avertissement ? Pourquoi le Führer a-t-il tenté de dissimuler son ouvrage au regard du monde, au point de faire publier un faux en France ? Cette enquête passionnante, rigoureuse et inédite mène le lecteur de la cellule de prison où Hitler rédigea son livre aux couloirs du gouvernement de Bavière aujourd'hui, du Paris d'avant-guerre aux librairies turques modernes, en passant par les milieux néonazis. Alors que Mein Kampf entre dans le domaine public - ce qui soulève de nombreuses questions pratiques et éthiques -, il est important de connaître les origines de ce manifeste de l'extrémisme et de comprendre pourquoi il demeure d'une actualité brûlante. Cette nouvelle édition de l'enquête à succès publiée en 2009 apporte de nouveaux développements et éclairages sur la genèse, les répercussions et l'écho du livre du IIIe Reich.
Lu par : Jean Frey
Durée : 25h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31104
Résumé:Evénement dans l'histoire mondiale : Agnes et Omar se rencontrent par un dimanche matin glacial dans la queue des taxis au centreville de Reykjavik. Agnes rencontre aussi Arnor, un néonazi cultivé, pour sa thèse sur l'extrême droite contemporaine. Trois ans, un enfant et une crise de jalousie plus tard, Omar brûle entièrement leur maison et quitte le pays. L'histoire commence en réalité bien avant, au cours de l'été 1941, quand les Einsatzgruppen, aidés par la population locale, massacrent tous les Juifs de la petite ville lituanienne de Jurbarkas. Deux arrière-grands-pères d'Agnes sont pris dans la tourmente - l'un d'eux tue l'autre - et, trois générations plus tard, Agnes est obsédée par le sujet. Illska parle de l'Holocauste et d'amour, d'Islande et de Lituanie, d'Agnes qui se perd en elle-même, d'Agnes qui ne sait pas qui est le père de son enfant, d'Agnes qui aime Omar qui aime Agnes qui aime Arnor. Dans un jeu vertigineux, Eiríkur Örn Norddahl interroge le fascisme et ses avatars contemporains avec une étonnante maîtrise de la narration. Illska est un livre surprenant et immense écrit par un homme jeune, mais appelé à devenir un grand, sans doute un très grand écrivain.
Lu par : Jean Frey
Durée : 30h. 10min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 30910
Résumé:Correspondant de guerre, Euclides da Cunha raconte la répression, en 1896-1897, du soulèvement de Canudos conduit par son chef mystique Antonio Conselheiro, et il construit un mythe fondateur des plus complexes. Dans ce livre inclassable où le paysage, le climat et la flore sont des acteurs fondamentaux de la guerre, il fait passer le souffle de l'épopée et renvoie dos à dos deux barbaries : le mysticisme retardataire et la modernité aveugle... « Une traduction en français de ce beau livre qui tient de l'épopée, du traité de géographie humaine, de l'essai d'ethnographie a été publiée, je le regrette car j'allais entreprendre la traduction de ce livre difficile sous le titre de Sauvagerie. »
Lu par : Jean Frey
Durée : 13h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30886
Résumé:«Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime.» Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norofjörour, de son enfance à Keflavík, dans cette ville «qui n'existe pas», et vers le souvenir de sa mère décédée. Jon Kalman Stefansson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefansson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margret, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jon Kalman Stefansson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.
Lu par : Jean Frey
Durée : 10h. 5min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 30869
Résumé:«Le jeune narrateur de la Recherche résume assez bien la situation : «Puisque je voulais un jour être un écrivain, il était temps de savoir ce que je comptais écrire.» Ce qui semble tomber sous le sens. Mais quand l'époque condamne tout ce qui peut ressembler à raconter une histoire ? La question ne devient plus quoi écrire, mais comment. Et là, après avoir retourné en vain la phrase dans tous les sens comme «Belle Marquise vos beaux yeux d'amour mourir me font», mieux vaut jouer mal du violon folk et s'intéresser au Guignolo de Saint-lazzo, une vieille chanson de quête. Quand se présente l'opportunité d'écrire un billet d'humeur dans un quotidien régional, c'est l'occasion de prendre conscience que le réel existe bel et bien, et qu'il serait temps de s'y confronter. Et pas seulement par l'écriture. Quoi faire de sa vie mérite aussi qu'on se pose la question.»
Durée : 2h. 35min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 30182
Résumé:Une banlieue américaine, un mois d'août de l'après-guerre. Joe Keller, grâce à son usine d'armement, affiche une réussite sociale emblématique du " rêve américain ". Mais son fils Tom, pilote, est toujours porté disparu. Et Kate, sa mère, attend son retour. Quand leur second fils, Chris, décide d'épouser Anne, la fiancée de Tom, tout bascule, et la triste vérité éclate enfin : la réussite de Joe Keller est fondée sur un crime. En effet, vingt-deux pilotes - dont son propre fils - sont morts à cause de culasses défectueuses sorties de son usine. Et Joe, par lâcheté, a accusé le père d'Anne, son ancien associé, qui a été injustement jeté en prison. Reflet du climat social et économique de l'après-guerre, cette pièce témoigne des difficultés que rencontrent alors les Américains. Elle possède déjà tous les ingrédients qui feront la réussite des pièces ultérieures de l'auteur. Derrière les apparences de la banalité quotidienne d'une typique famille américaine, Arthur Miller nous fait voir une véritable tragédie.
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30375
Résumé:L'idée lui est venue d'écrire la suite de La Leçon d'allemand. Il n'en fera rien, bien sûr, mais partira néanmoins s'installer quelques semaines à Husum, dans le nord de l'Allemagne, où se situe l'action de ce roman. L'endroit lui est d'autant plus précieux que, quelques mois auparavant, il y a entraîné pour un dernier voyage la femme qu'il a tant aimée et qu'il savait avoir perdue. Dans cette région austère et magnifique, au bord de la Baltique, il s'engage dans une quête multiple et obsessionnelle où il cherche à retrouver à la fois le souvenir si précieux des derniers moments passés avec sa femme, à visiter les lieux où se déroule le roman de Lenz, que celui-ci se révèle avoir en grande partie inventés, mais aussi à retrouver les endroits où a vécu Emil Nolde, le peintre ayant servi de modèle au personnage de Lenz. Le récit de cette quête tendre et légèrement hallucinée est le sujet de ce roman très singulier qui marque une étape très importante dans l'oeuvre de Lionel Duroy. Car ce livre est aussi le récit d'une libération. Comme si, en effectuant ce voyage et en écrivant ce livre, Lionel Duroy s'était affranchi de toutes les contraintes qu'il s'était imposées toute sa vie. A la fin d'Echapper, le lecteur découvre un homme et un écrivain totalement libre.
Lu par : Jean Frey
Durée : 6h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30374
Résumé:Le narrateur est un écrivain sans oeuvre. A plus de cinquante ans il anime une revue d'art confidentielle soutenue par une riche mécène, Mme Delachenal. Invité par une université finlandaise, il se rend à Helsinki pour participer à un colloque sur la critique littéraire. Là-bas, il retrouve une ancienne connaissance suédoise, Birgitt Bollstrom-Borjom, laquelle est mariée à un puissant industriel, qui est aussi le mécène du fameux peintre Gustav Molnar (le premier mari de Birgitt). Malgré l'accueil chaleureux qui lui est réservé et la beauté sauvage des paysages nordiques, le narrateur s'ennuie et ne peut s'empêcher de maudire cette nation protestante austère et rigoriste. Mais une rencontre imprévue va adoucir ce premier jugement sévère. Elle s'appelle Helena, elle est blonde, jolie, elle est étudiante en Lettres et termine une thèse sur l'oeuvre de l'écrivain français Fromentin. C'est le coup de foudre. Le narrateur rentre à Paris la mort dans l'âme. Quelques mois après, il reçoit un coup de téléphone d'Helena lui annonçant qu'elle débarque à Paris pour terminer son mémoire de doctorat. Dès lors commence entre eux une relation orageuse, passionnelle, où chacun des amants cherche à prendre l'ascendant sur l'autre. Helena voudrait convaincre le narrateur de l'épouser, tandis que ce dernier vit dans la hantise que l'étudiante ne le quitte pour un homme plus jeune. Afin de faire céder le narrateur, Helena va s'employer à le rendre jaloux. A l'occasion d'une grande exposition consacrée à l'oeuvre de Molnar, l'artiste est présenté à Helena, qui se laisse ostensiblement charmer par le vieux séducteur. Elle va ensuite habilement entretenir une relation ambiguë avec Molnar afin de pousser le narrateur dans ses derniers retranchements... Un livre mordant, qui assume pleinement la dynamique romanesque et le genre du « roman d'amour ». L'écriture brillante, rapide, entraîne le lecteur dans le tourbillon sentimental du narrateur. Car au rythme où se déroule sa passion, il s'agit bien d'une guerre, avec ses attaques, ses blessures et ses stratégies de conquête. En dépit de la violence des sentiments, le narrateur ne se départit jamais de son sens de l'humour, faisant de ses maladresses des moments désopilants. Mais en mettant son coeur à nu, il prend aussi le parti d'émouvoir et de parler sans fausse pudeur de ses blessures. Un splendide roman d'amour contemporain.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 3min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 30349
Résumé:{Le Maître ironique} est un recueil de treize nouvelles la plupart inédites. Les premières nouvelles sont l'oeuvre du Delteil jeune. Comme ce sera le cas dans son oeuvre postérieure, la nature participe ici aux réjouissances et nul doute que Nathalie, Rose et Caroline (qui deviendra sa femme au début des années trente), ou même les fêtards enfiévrés de la nouvelle {En partouze} ne rejoignent les héroïnes absolues et sensuelles de la mythologie delteilienne : Jeanne, Eléonore, Alice, Corne et Choléra. La seconde partie du recueil révèle un écrivain plus sombre, qui donne à ses contes exotiques ou à ses récits historiques l'allure de "brèves chroniques de la mort annoncée". Ici, l'ironie ou l'érotisme se font délibérément cruels, et l'amour (le "maître ironique" c'est lui) n'est pas cette "combinaison de coeurs" chère à Delteil, cette force vitale qui se plaît, à travers les jeux du désir, dans un monde à jamais virginal, à unir les êtres à chacun des atomes du cosmos.
Lu par : Jean Frey
Durée : 23h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30344
Résumé:Enfermé dans une prison pour jeunes délinquants située sur une île au large de Hambourg, Siggi Jepsen est puni pour avoir rendu copie blanche à une rédaction sur « les joies du devoir ». Ce n'est pas qu'il n'ait rien à dire, bien au contraire... mais il doit tirer le passé de son sommeil. Une fois l'effort accompli, il se met à écrire sans relâche et il lui faudra un an pour mettre en ordre le flot de ses souvenirs d'enfance, et se remémorer la manière dont son père, policier, accomplissait avec soin son devoir. Siggi revient à ce jour de 1943 lorsque son père, alors officier de police de Rugbüll à la frontière danoise, dut apporter à son ancien ami le peintre Max Ludwig Nansen considéré comme dégénéré par le régime une lettre lui stipulant l interdiction formelle de peindre. Au fil de sa rédaction-confession, le jeune garçon va tenter de comprendre pourquoi son père s'est ainsi acharné pendant et après la guerre sur son vieil ami, et comment lui, à sa manière, a résisté à l'autorité paternelle en prenant le parti du peintre.
Durée : 35min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 30181
Résumé:
Durée : 1h. 23min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 30184
Résumé:Ross, jeune cadre chez American Express, renverse avec sa voiture Mr Green un vieillard de 86 ans. Accusé de conduite dangereuse, il est condamné à rendre une visite hebdomadaire à la victime durant 6 mois. Depuis la mort de son épouse, Mr Green vit reclus dans son appartement, rideaux tirés, téléphone coupé. Il n'ouvre même plus son courrier et se nourrit à peine. Seules quelques habitudes raccrochent ce juif pratiquant à la vie. Lorsque Ross frappe à sa porte pour la première fois, il est reçu comme un intrus. Ses bonnes intentions sont mises à rude épreuve, Mr Green refuse toute aide. Contraint à la persévérance, Ross entre comme par effraction dans un univers confiné et figé. Une relation chaotique s'instaure au fil des semaines et se mue en rituel familier.